Mercredi
19 septembre 2012 : Piphane – Uzan : 27
km
Peu après notre départ, nous
découvrons la petite église de SenSacq dédiée à Saint-Jacques. Un édifice du 12e
siècle, doté d’un haut clocher-mur, et planté au milieu des champs loin de
toute habitation. À l’intérieur beaucoup d’originalité dans la charpente en
forme de carène de bateau avec une proue côté chœur qui donne une impression de
coquille, de coquille Saint-Jacques bien entendu !
Quelques kilomètres plus loin,
nous traversons Pimbo où nous faisons une
pause pour visiter la Bastide Saint Barthélemy, une construction imposante, qui date du 13e siècle,
et qui nécessite aujourd’hui quelques travaux
pour consolider la voûte et les
murs de soutènement.
Vers midi, nous atteignons Aracq-Arraziguet.
Nous y faisons les courses du déjeuner que nous allons prendre quelques
centaines de mètres après le village. C’est alors que nous sommes dépassés par
un groupe de pèlerins, que l’on entend venir de très loin, car ils chantent à tue-tête le chant de
Compostelle :
Ultreïa
Tous les matins nous
prenons le chemin,
Tous les matins nous allons plus loin.
Jour après jour, St Jacques nous appelle,
C’est la voix de Compostelle.
Ultreïa ! Ultreïa ……
Tous les matins nous allons plus loin.
Jour après jour, St Jacques nous appelle,
C’est la voix de Compostelle.
Ultreïa ! Ultreïa ……
Chemin de terre et chemin de Foi,
Voie millénaire de l’Europe,
La voie lactée de Charlemagne,
C’est le chemin de tous les jacquets.
Ultreïa ! Ultreïa ……
Voie millénaire de l’Europe,
La voie lactée de Charlemagne,
C’est le chemin de tous les jacquets.
Ultreïa ! Ultreïa ……
Et tout là-bas au bout du
continent,
Messire Jacques nous attend,
Depuis toujours son sourire fixe,
Le soleil qui meurt au Finistère.
Ultreïa ! Ultreïa ….
Messire Jacques nous attend,
Depuis toujours son sourire fixe,
Le soleil qui meurt au Finistère.
Ultreïa ! Ultreïa ….
Quand l'amitié estompe le
doute
Dans un élan de fraternité
On peut alors reprendre la route
Et s'élever en toute liberté.
Ultreïa ! Ultreïa ….
Dans un élan de fraternité
On peut alors reprendre la route
Et s'élever en toute liberté.
Ultreïa ! Ultreïa ….
Ils sont une dizaine et, passant à notre
hauteur, sans s’arrêter de chanter, nous saluent de la main et poursuivent leur
chemin.
Reprenant notre route, nous
longeons le lac d’Arzacq dont le niveau de l’eau est au plus bas. Cet été, la pluie a fait défaut et les
paysans ont dû puiser fortement dans les
réserves pour irriguer leurs champs.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Nhésitez pas à me mettre un commentaire , une question ... je vous répondrai