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samedi 25 août 2018

Ostabat – Saint-Jean-Pied-de-Port





Dimanche 23 septembre 2012 : Ostabat – Saint-Jean-Pied-de-Port :  23 km



  Étape tranquille  aujourd’hui, avec assez peu de dénivelé, bien que les Pyrénées soient maintenant toutes proches. Nous partons sans ravitaillement et il n’y a rien sur le parcours. Cela signifie que nous devons aller impérativement jusqu’à  Saint-Jean-Pied-de-Port pour déjeuner. Nous y parvenons à 13 heures. Je connaissais la ville pour  l’avoir visitée avec mon épouse au printemps dernier et je m’étais dit à l’époque, voyant arriver des pèlerins, qu’on devait ressentir une grande émotion en franchissant la porte Saint-Jacques. Je ne m’étais pas trompé,  ce n’est pas un moment tout à fait quelconque, cela fait partie des moments  forts  du Chemin. Passer sous ce large porche fait  de grès rose, marque à la fois la fin du  parcours français, l’entrée dans une des villes mythiques du Chemin et enfin représente le début d’une nouvelle grande étape qui s’ouvre devant nous, la dernière étape.  Après ces quelques instants de réflexion et d’émotion, il faut revenir au concret  et dans l’immédiat l’urgent consiste à chercher un restaurant avant que tous soient fermés. Il est déjà plus de 14 heures mais nous n’aurons pas trop de difficultés à  trouver : Saint-Jean-Pied-de-Port vit au rythme du pèlerinage mais également à celui du tourisme, qui impose aux restaurateurs une certaine 

souplesse au niveau des horaires.
   Nous nous rendons ensuite à l’Accueil Pèlerin, au centre de la rue de la Citadelle, pour y faire tamponner nos credentials. Les hospitaliers qui nous reçoivent nous décrivent sommairement le parcours espagnol et nous remettent un document donnant la description de chaque étape avec leur dénivelé. La plupart des pèlerins s’y arrêtent, car à ce stade de leur pérégrination ils savent que les Pyrénées franchies c’est un monde un peu différent qui s’ouvrira à eux, alors leur curiosité les incite à se renseigner, à découvrir avant l’heure ce que seront leurs nouvelles contraintes.     J’abandonne Marie-Jeanne et Gaby, le temps de chercher un petit cadeau pour mon épouse.  Ce sera une médaille en forme de coquille. Original !
   Nous gagnons ensuite le gîte  situé sur le chemin à un kilomètre des rives de la Nive. Une bonne côte au départ nous donne un tout petit aperçu de ce que sera demain la montée vers Roncevaux.

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