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samedi 25 août 2018

Nogaro – Aire sur l’Adour







Lundi 17 septembre 2012 :   Nogaro – Aire sur     l’Adour :   28 km


   Une étape longue et sans relief dans tous les sens du terme et qui n'a,  pour seul mérite, que  de nous rapprocher un peu plus de Santiago.
   Nous ne pouvons que remercier ce bûcheron qui a coupé de belles bûches juste en bordure du chemin et qui conviendront parfaitement pour construire les tables et chaises du déjeuner. De plus nous bénéficions de l’ombrage, il ne manque que la nappe !
     Une longue rue nous permet d’atteindre le centre-ville d’Aire sur l’Adour.  En fin d’étape, c’est toujours pénible de «faire du trottoir» et de ne pas en voir le bout. Nous traversons ensuite l’Adour par un pont  admirablement fleuri  qui offre une superbe vue sur la rivière. Photo à droite, photo à gauche, puis nous rentrons dans la ville à la recherche de notre gîte, la « Maison du pèlerin ».   Jean-Michel, le gardien des lieux,  nous accueille et nous conduit à nos chambres. Ce soir, je bénéficie d’une chambre individuelle : une chambre un peu particulière car elle sert de bureau, de débarras où est entassé le linge du gîte, et accessoirement de chambre.  Mais elle fera très bien l’affaire, d’autant que je dispose d’une box à côté du lit et pour envoyer des photos aux amis ça va plus vite !
   Dans la salle de réception, les quatre murs sont tapissés de grandes feuilles de paper-board couvertes de commentaires et d’éloges à l’égard de Jean-Michel. Il faut dire qu’il héberge beaucoup de pèlerins et qu’il fait toujours le maximum pour satisfaire le moindre  de leurs besoins. Je l’ai moi-même constaté quand il m’a proposé cette petite chambre alors que sa maison affichait complet.
  Après la visite de la Cathédrale Saint-Jean-Baptiste vient l’heure du dîner. Jean-Michel  nous a  recommandé un restaurant à proximité, alors nous suivons son conseil. Beaucoup de personnes, que nous avons croisées dans son gîte y sont déjà attablées. Nous y retrouvons Bojana une pèlerine polonaise rencontrée l’année dernière du côté de Linvinhac. Cela fait partie du genre de surprise que nous réserve le Chemin. Un grand moment d’émotion et de joie  pour Marie-Jeanne qui l’an passé avait éprouvé beaucoup de sympathie et d’admiration pour Bojana, venue seule du fond de sa Pologne pour faire le pèlerinage de Compostelle.  Dans ces moments, où nos différences de langues interdisent toute communication, les embrassades et les étreintes traduisent à merveille ce que l’on ne peut se dire avec des mots.  

 





Jean-Michel








Ma chambre


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