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samedi 25 août 2018

Eauze – Nogaro







Dimanche 16 septembre 2012 :   Eauze – Nogaro :  20 km


   Au départ nous passons à proximité du rond-point  spécialement aménagé pour l'Airbus A380. Nous n’aurons pas le plaisir de le voir mais on imagine le mastodonte franchissant le terre-plein et toute l’organisation qui accompagne une telle opération. Cela doit être impressionnant !
   Depuis ce matin, nous commençons d’apercevoir à l’horizon la chaîne des Pyrénées. Cela nous met un peu de baume au cœur.  Quand on pense qu’il y a quelques étapes, nous étions encore à fouler les sentiers du Massif Central et que, maintenant, nous avons devant nous les Pyrénées ! C’est  fabuleux ce que l’on peut parcourir à pied ! On imagine déjà l’Espagne et le Camino derrière  la montagne. Mais  ne fantasmons pas trop, Roncevaux est encore à 200 kilomètres !
Au pays des canards
    Un peu plus loin, nous traversons le Méridien de Greenwich, cette ligne imaginaire qui définit la longitude 0° ; nous ne nous en serions pas aperçus que nous franchissions un fuseau horaire si une pancarte  ne signalait  le lieu. Nous entrons enfin dans Nogaro, le terme de l’étape ; une ville qui a un passé religieux important puisqu’il s’y tint sept conciles entre le 11e et le 14e siècle. Aujourd’hui ce bourg de 2000 âmes doit plus sa notoriété à son circuit automobile qu’à sa vocation  ecclésiastique ; d’ailleurs dès les premières maisons ce ne sont pas les cloches de la collégiale Saint Nicolas que nous entendons mais  le vrombissement des bolides qui se fait de plus en plus assourdissant à mesure que nous avançons en direction du centre.
   Le gîte du jour est situé dans une ancienne maison, en bordure de la rue principale ; c’est une vieille  dame, Clotilde, qui le gère ; elle nous accueille et nous fait découvrir les lieux. Les chambres sont à l’étage ;  nous y accédons par un de ces escaliers que l’on ne trouve plus guère que dans les vieux immeubles  et  dont les marches gémissent sous chacun de nos pas. Il est évident que nos godillots font un peu désordre dans cet univers si bien entretenu et qui sent bon l’encaustique. Les lits sont surmontés de filets de couleurs, tous différents ; un décor pas vraiment habituel, qui à vrai dire nous étonne un peu. La dame nous explique qu’ils sont destinés à protéger le dormeur de l’assaut des moustiques. Ça promet !
   Après la douche, nous dégustons une Grimbergen à la brasserie d'à côté. C'est devenu un rituel à l’arrivée des étapes, une Grim ou une Leff mais toujours blonde !  La journée s’achève par un dîner au Restaurant du Commerce.




Attention volailles









ça sent le Pays Basque!

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