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samedi 25 août 2018

Figeac – Gréalou




Lundi 3 septembre 2012 :  Figeac – Gréalou :   22km
 
      Notre parcours 2012 débute à Figeac, là où précisément nous avions abandonné le Chemin l’année dernière. À notre arrivée nous éprouvons un peu de déception, car nous ne retrouvons pas le Figeac que nous avons connu  en 2011. La place Champollion était restée dans ma mémoire un lieu très animé, avec des terrasses de bistrots bondées sous un soleil éclatant. Aujourd’hui, ce même endroit est quasi désert, peu de badauds dans les rues, les terrasses sont  fermées ainsi que beaucoup de restaurants. Le fait que l’on soit un dimanche explique peut-être ceci.
        Nous n’aurons pas à galérer pour trouver  un restaurant  car nous avons  réservé un hébergement  dans un  gîte qui nous propose une demi-pension.  Nous y faisons la connaissance d’autres pèlerins, dont Pierre, un Nantais, qui nous accompagnera sur plusieurs étapes. L’ambiance est chaleureuse, le maître des lieux se prénomme Jean-Michel et ce soir  il fait tout ce qu’il faut pour rendre la soirée conviviale.  Nous n’allons pas mettre très longtemps pour oublier le ressenti négatif que nous avons eu au premier abord  en redécouvrant Figeac. Le temps est clément et le dîner nous est servi à l’extérieur sous une tonnelle de vigne. C’est Maria, une Belge, qui l’a préparé : potage puis poulet façon confit de canard,  fromage et salade de fruits. Beaucoup d’échanges entre les convives sur nos expériences du Chemin, nos étapes à venir, les problèmes que l’on va rencontrer…  À côté de moi, Luis, un pèlerin mexicain qui éprouve  encore quelques difficultés avec notre langue mais avec qui je peux discuter en plaçant çà et là quelques mots d’Espagnol. Soirée chaleureuse ; je me dis que c’est de bon augure pour  la suite du Chemin. Avant le coucher nous remercions et saluons Jean-Michel qui demain partira sur le Chemin d’Arles en confiant les clés du gîte à Maria.
    Le petit déjeuner est servi au magasin de brocante situé juste en face. Cela paraît un peu bizarre comme organisation mais je pense que  Jean-Michel n’est pas du matin et qu’il aura passé un accord avec la brocanteuse  pour qu’elle assure ce service à sa place. C’est donc dans un décor un peu hétéroclite, fait de bibelots, de meubles d’époque et d’antiquités de toutes sortes, que nous dégustons notre café.
   Enfin arrive l’heure du départ. Maintenant  finies  les palabres,  il faut y aller ! L’étape débute par une forte pente qui nous fait quitter la vallée du Célé  pour atteindre la colline du Cingle. Au passage devant le monument de l’Espérance, qui  rappelle le triste épisode de la déportation, nous découvrons une très belle vue sur Figeac. Le temps est bien ensoleillé et la chaleur supportable, d’autant qu’une grande partie du parcours se passe en sous-bois à travers des forêts de chênes truffiers.  Le gîte n’est pas encore ouvert lorsque nous y  parvenons. C’est un jeune couple qui le gère, Audrey et Manu. Tout est neuf et conçu avec un souci écologique certain. Une vingtaine de pèlerins partagent le repas sur la terrasse. Gaby a déjà été repéré, il  est chargé par Audrey de couper le pain pour la communauté.






Tout est prévu!


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