Lundi 3 septembre 2012 : Figeac – Gréalou :
22km
Notre parcours 2012 débute à Figeac, là
où précisément nous avions abandonné le Chemin l’année dernière. À notre
arrivée nous éprouvons un peu de déception, car nous ne retrouvons pas le
Figeac que nous avons connu en 2011. La
place Champollion était restée dans ma mémoire un lieu très animé, avec des
terrasses de bistrots bondées sous un soleil éclatant. Aujourd’hui, ce même
endroit est quasi désert, peu de badauds dans les rues, les terrasses sont fermées ainsi que beaucoup de restaurants. Le
fait que l’on soit un dimanche explique peut-être ceci.
Nous n’aurons pas à galérer pour
trouver un restaurant car nous avons
réservé un hébergement dans un gîte qui nous propose une demi-pension. Nous y faisons la connaissance d’autres
pèlerins, dont Pierre, un Nantais, qui nous accompagnera sur plusieurs étapes.
L’ambiance est chaleureuse, le maître des lieux se prénomme Jean-Michel et ce
soir il fait tout ce qu’il faut pour
rendre la soirée conviviale. Nous
n’allons pas mettre très longtemps pour oublier le ressenti négatif que nous
avons eu au premier abord en
redécouvrant Figeac. Le temps est clément et le dîner nous est servi à
l’extérieur sous une tonnelle de vigne. C’est Maria, une Belge, qui l’a préparé : potage
puis poulet façon confit de canard,
fromage et salade de fruits. Beaucoup d’échanges entre les convives sur
nos expériences du Chemin, nos étapes à venir, les problèmes que l’on va
rencontrer… À côté de moi, Luis, un pèlerin mexicain qui éprouve encore quelques difficultés avec notre langue
mais avec qui je peux discuter en plaçant çà et là quelques mots d’Espagnol.
Soirée chaleureuse ; je me dis que c’est de bon augure pour la suite du Chemin. Avant le coucher nous
remercions et saluons Jean-Michel qui demain partira sur le Chemin d’Arles en
confiant les clés du gîte à Maria.
Le petit déjeuner est servi au magasin de brocante situé juste en face.
Cela paraît un peu bizarre comme organisation mais je pense que Jean-Michel n’est pas du matin et qu’il aura passé
un accord avec la brocanteuse pour
qu’elle assure ce service à sa place. C’est donc dans un décor un peu hétéroclite,
fait de bibelots, de meubles d’époque et d’antiquités de toutes sortes, que
nous dégustons notre café.
Enfin arrive l’heure du départ. Maintenant finies
les palabres, il faut y aller !
L’étape débute par une forte pente qui nous fait quitter la vallée du Célé
pour atteindre la colline du Cingle. Au passage devant le monument de l’Espérance,
qui rappelle le triste épisode de la
déportation, nous découvrons une très belle vue sur Figeac. Le temps est bien
ensoleillé et la chaleur supportable, d’autant qu’une grande partie du parcours
se passe en sous-bois à travers des forêts de chênes truffiers. Le gîte n’est pas encore ouvert lorsque nous
y parvenons. C’est un jeune couple qui
le gère, Audrey et Manu. Tout est neuf et conçu avec un souci écologique
certain. Une vingtaine de pèlerins partagent le repas sur la terrasse. Gaby a
déjà été repéré, il est chargé par
Audrey de couper le pain pour la communauté.
Tout est prévu! |
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