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jeudi 23 août 2018

Estaing – Golinhac




Samedi 10 septembre 2011 :  Estaing – Golinhac :  16 km


Lorsque nous sortons de notre hébergement, la fête médiévale commence à s’installer dans les ruelles de la vieille cité. Le temps est toujours au beau fixe. Nous faisons un petit crochet par le château dans l’espoir de le visiter avant de quitter la ville. Il est devenu, au début de ce siècle, la propriété de la famille de l’ancien Président de la République, Valéry Giscard d’Estaing.  Une salle retrace sa vie, de sa jeunesse à la campagne électorale de 1974, une autre est dédiée à ses décorations. Malheureusement,  à cette heure matinale, il n’est pas encore ouvert aux visiteurs. Je repars un peu déçu car j’aurais aimé découvrir  d’autres facettes de cet homme, des facettes plus personnelles et intimes  que sa vie publique ne nous a pas dévoilées.
Le GR65  longe le Lot quelques kilomètres puis s’élève rapidement pour passer d’une altitude de 300 mètres au fond de la vallée à plus de  650 mètres aux abords de Fonteille.  Pas de visite sur ce parcours de 16 kilomètres mais en revanche quelques rencontres, dont cette petite Parisienne (une autre)  qui n’avait pas prévu suffisamment d’eau dans sa gourde et que j’ai dû ravitailler. Ce fut ma BA du jour !
   En passant au cœur des villages, notre regard est souvent attiré par tout ce qu’il y a d’original de chaque côté de la rue, des objets ou des constructions que nous n’avons pas l’habitude de voir dans nos régions. Ici, par exemple, nous remarquons à l’angle d’une maison, un travail à ferrer qu’utilisait jadis le forgeron  pour remplacer les fers des chevaux. Fait de quatre grandes colonnes de granit gris, il permettait d’immobiliser l’animal à l’aide de larges sangles, pendant  que le maréchal-ferrant procédait au ferrage du sabot. Les arbustes qui ont poussé à l’intérieur témoignent qu’il y a belle lurette qu’il n’a pas servi.
  Nous parvenons au gîte de la Bastide de l’Olt en milieu d’après-midi. Quelques parties de belote nous permettront de patienter jusqu’au dîner. Car que faire d’autre dans un bourg de moins de 500 âmes où, à part la petite église Saint-Martin et son très bel autel, il n’y a rien d’autre à visiter ?


























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