Dimanche 22 septembre 2013 : Carriôn
de los Gondes - Calzadilla de la Cueza : 16,8 km
Petit-déjeuner au
restaurant dans lequel nous avons pris nos deux repas d’hier. Christelle et Jean-Patrick nous y rejoignent,
lui semble très embêté, car il a cassé ses lunettes. Il est trop sérieux pour
nous dire si c’est la faute à Christelle qui lui aurait tapé dans l’œil. Trêve
de plaisanteries, il faut qu’il solutionne son problème et en pleine Meseta, en
traversant des villages de moins de 200 habitants, trouver un opticien qui lui
taille un verre à sa vue, et sans délai n’est pas chose aisée.
Nous nous mettons en chemin pour une étape
courte, facile sur le plan physique, mais ô combien ennuyeuse. En effet le
paysage ne présente aucun relief, le chemin est on ne peut plus rectiligne et
nous ne traverserons aucun village pour parvenir au terme de notre étape. Mieux
vaut avoir fait sa réserve d’eau, car sur le parcours il ne faut pas espérer
trouver de quoi se ravitailler. Seuls
les monts Cantabriques, que nous apercevons au loin sur notre droite, peuvent
attirer et fixer le regard du marcheur.
Quelques
kilomètres après Carrion nous longeons le
monastère de San Zoilo. Nous ne pourrons pas en admirer le cloître, chef-d’œuvre
de l’art roman, car aujourd’hui il a laissé la place à l’hôtel Real Monestario
de San Zolio, un hôtel 3 étoiles.
Peu après midi,
nous atteignons Calzadilla de la Cueza, un tout petit village, aux maisons
faites de briques de terre. Nous avons réservé à la casa « Camino Real », la seule auberge du
village. Après le déjeuner, Christelle et Jean-Patrick nous quittent pour
rejoindre leur gîte situé quelques kilomètres plus loin. Et pour nous, comment
occuper notre temps dans un tel lieu où l’unique rue du village est totalement
déserte et où il n’y a rien à visiter ? C’est peut-être l’occasion de faire la
lessive. Marie-Jeanne va se renseigner à l’albergue voisine quant à la
possibilité d’y laver notre linge. La démarche se révélera payante. Non
seulement c’est d’accord pour la lessive, mais Marie-Jeanne a découvert qu’il y
a une piscine et que nous sommes autorisés à en profiter. Le temps d’enfiler le
maillot de bain (il faut toujours en prévoir un sur le Camino), et nous sommes
prêts pour le plongeon, sous cette chaleur c’est bien agréable ; seule
fausse note, les mouches, encore les mouches, toujours les mouches.
Après le dîner nous discutons avec d’autres pèlerins,
de jeunes Allemandes dont l’une s’appelle Svenja et une Canarienne très blagueuse,
qui connait bien ce restaurant de fruits de mer de Los Abricots dont j’avais gardé un excellent souvenir lors
de mes vacances sur cette île.
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