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dimanche 26 août 2018

Carriôn de los Gondes - Calzadilla de la Cueza




Dimanche 22 septembre 2013 :  Carriôn de los Gondes - Calzadilla de la Cueza :  16,8 km

    Petit-déjeuner au restaurant dans lequel nous avons pris nos deux repas d’hier.  Christelle et Jean-Patrick nous y rejoignent, lui semble très embêté, car il a cassé ses lunettes. Il est trop sérieux pour nous dire si c’est la faute à Christelle qui lui aurait tapé dans l’œil. Trêve de plaisanteries, il faut qu’il solutionne son problème et en pleine Meseta, en traversant des villages de moins de 200 habitants, trouver un opticien qui lui taille un verre à sa vue, et sans délai n’est pas chose aisée.
     Nous nous mettons en chemin pour une étape courte, facile sur le plan physique, mais ô combien ennuyeuse. En effet le paysage ne présente aucun relief, le chemin est on ne peut plus rectiligne et nous ne traverserons aucun village pour parvenir au terme de notre étape. Mieux vaut avoir fait sa réserve d’eau, car sur le parcours il ne faut pas espérer trouver de quoi se ravitailler. Seuls  les monts Cantabriques, que nous apercevons au loin sur notre droite, peuvent attirer et  fixer le regard du marcheur.
     Quelques kilomètres après Carrion nous longeons le  monastère de San Zoilo. Nous ne pourrons pas en admirer le cloître, chef-d’œuvre de l’art roman, car aujourd’hui il a laissé la place à l’hôtel Real Monestario de San Zolio, un hôtel 3 étoiles.
    Peu après midi, nous atteignons Calzadilla de la Cueza, un tout petit village, aux maisons faites de briques de terre. Nous avons réservé à la casa « Camino Real », la seule auberge du village. Après le déjeuner, Christelle et Jean-Patrick nous quittent pour rejoindre leur gîte situé quelques kilomètres plus loin. Et pour nous, comment occuper notre temps dans un tel lieu où l’unique rue du village est totalement déserte et où il n’y a rien à visiter ? C’est peut-être l’occasion de faire la lessive. Marie-Jeanne va se renseigner à l’albergue voisine quant à la possibilité d’y laver notre linge. La démarche se révélera payante. Non seulement c’est d’accord pour la lessive, mais Marie-Jeanne a découvert qu’il y a une piscine et que nous sommes autorisés à en profiter. Le temps d’enfiler le maillot de bain (il faut toujours en prévoir un sur le Camino), et nous sommes prêts pour le plongeon, sous cette chaleur c’est bien agréable ; seule fausse note, les mouches, encore les mouches,  toujours les mouches.
   Après le dîner nous discutons avec d’autres pèlerins, de jeunes Allemandes dont l’une s’appelle Svenja et une Canarienne très blagueuse, qui connait bien ce restaurant de fruits de mer de Los Abricots  dont j’avais gardé un excellent souvenir lors de mes vacances sur cette île.

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